Dans la matinée, la sur-alcoolisation et la notion de consentement ont été évoqués avec les 3e, l’après-midi les thèmes abordés tournaient autour du cyberharcèlement et de ses dérives avec les 4e. Le principe du théâtre-forum amène les élèves à participer. À chaque scène, Hervé Richardot, le directeur de la compagnie Instant(s), arrête les acteurs, Anne Clairon, Rémi Clénet et Vincent Le Flem, et interroge les élèves.
Ceux-ci commentent, disent ce qu’ils auraient fait à la place des personnages. Ils évoquent aussi leurs émotions, leurs ressentis voire leur malaise. Les comédiens campent des personnages adolescents qui vivent des situations (ayant réellement existé) en raisonnance avec leur jeune public.
Certains d’entre eux, comme Lilou et Clément de 3e ou Peyo et Noa en 4e sont même intervenus dans le jeu des comédiens pour modifier la version de l’histoire proposée en incarnant un des personnages de manière improvisée mais avec justesse, forçant l’admiration du public présent.
« Ce qui a plu aux élèves est cette interaction avec les comédiens. Ils ont parlé librement entre eux et avec les intervenants. Le théâtre offre cette possibilité de réécrire des scènes de la vie pour une prise de conscience que chacun a une responsabilité dans son bien-être mais aussi dans celui de l’autre » précise Solange Halper, professeure-documentaliste qui a coordonné la venue de la compagnie.
Peyo, élève de 4eA, essaie de convaincre Aurélien joué par Vincent Le Flem, que la diffusion des photos d’un de leurs camarades peut avoir des répercussions graves.
Lilou de 3A avec la Cie Instant (s) après une scène sur le consentement où elle a proposé sa version pour mettre fin à une situation dérangeante.
Clément s’oppose au groupe à une alcoolisation par jeu pour éviter à un des personnages de tomber dans le coma éthylique