Elle travaille depuis une vingtaine d’année sur la vulnérabilité systémique des territoires côtiers aux risques d’érosion et de submersion. son approche de géographe est fondée sur l’intégration des dimensions humaines et physiques de ces risques. Le concept de vulnérabilité systémique qui fonde mon travail comprend quatre composantes principales qui sont les aléas, les enjeux, la gestion et les représentations.

Catherine Meur-Ferec a expliqué son travail d’enseignante, de chercheuse mais aussi d’accompagnatrice de doctorants.

Si cela paraissait loin des fouëtais, elle confirme que la richesse de son travail demande bien sûr de mener des recherches en équipe et d’avoir recours à des compétences pluri et interdisciplinaires mais il implique également de travailler en « intersectorialité », en partenariat étroit avec les acteurs professionnels de la gestion de ces risques à toutes les échelles de gouvernance (du niveau national ou international).

Pour rassurer les jeunes élèves, elle a raconté aussi son parcours d’élève" pas exceptionnel ", son envie de devenir vétérinaire puis professeur des écoles pour enfin découvrir à la FAC les cours de géographie : "Il faut tenter sa chance, il y a effectivement une part de hazard mais si on est rigoureux dans son travail et que l’on s’autodiscipline ça donne vraiment envie de se donner à fond dans un domaine qui vous plait vraiment."