Le projet, financé par l’Office français de la biodiversité (OFB), est porté par Estelle Quémerais, professeure de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), et soutenu par une équipe d’enseignants et d’accompagnants : Angélique Callac, professeure d’arts plastiques, Alain Pendu, accompagnant d’élèves en situation de handicap, et Camille Maurice, assistante d’éducation. Delphine Guerineau, animatrice de l’association d’éducation à l’environnement Natur’au fil, interviendra également pour guider les élèves et les enseignants tout au long du projet.
Le programme se déroulera une fois par mois, sur un site naturel situé à seulement 15 minutes à pied du collège. Lors de la première sortie, les élèves ont découvert le lieu, un espace au caractère à la fois humide et forestier, propice à l’étude de la biodiversité. Armés de carnets de croquis, ils ont exploré et identifié les différentes composantes du site, tout en prenant des notes sur les observations qu’ils y faisaient.
L’objectif de ce projet est de proposer une autre manière d’apprendre en dehors des murs de la salle de classe. En plus de favoriser la compréhension de la biodiversité, il vise à encourager les élèves à devenir des acteurs de sa protection.
"Inspirées des aires marines éducatives, les aires terrestres éducatives offrent aux élèves la possibilité de prendre en charge la gestion participative d’un petit espace naturel, comme une zone humide, une forêt ou un parc urbain", explique Estelle Quémerais. "Cette démarche vise à sensibiliser les jeunes à la protection de leur territoire, mais aussi à leur faire découvrir les nombreux acteurs de cette préservation, à travers un projet pédagogique et écocitoyen."
Les élèves vont ainsi avoir l’opportunité de travailler sur plusieurs thématiques : observation de la faune et de la flore, réalisation de croquis et analyse de l’impact des activités humaines sur ces espaces naturels. Le projet inclura également des activités pratiques, comme la mise en place de mesures de préservation sur le site, et une réflexion collective sur les actions concrètes que chacun peut entreprendre pour préserver la biodiversité à l’échelle locale.
« Le projet « Le Lavoir Oublié » offre donc une belle occasion d’allier apprentissage, sensibilisation à l’écologie et immersion dans le monde naturel. En s’engageant dans cette démarche, le collège Jean Corentin Carré met en place un programme qui marque le début d’une nouvelle aventure éducative, à la fois citoyenne et respectueuse de l’environnement, valorisée par le label ATE » complète Laetitia Lemoyne, principale du collège.
