Les élèves de 3e sur la scène du Salon du Livre et des Arts croisés

Samedi 3 novembre 2018, une quinzaine d’élèves de 3e accompagnés de leurs professeurs de français, Mme Callac et Mme Blanchard ont déclamé leurs slams devant un public conquis dans la salle des fêtes du Faouët.

Pour cette huitième édition du Festiv’Elaïg, les organisateurs ont proposé aux professeurs de français et à leurs élèves de 3e de participer au Cabaret des mots. Les élèves ont choisi des thème qui les touchent : être adolescent aujourd’hui, la discrimination, les rêves…

Ils ont déclamé, lu, scandé des textes de leur cru avec assurance.

Les 5e ont eux aussi participé au salon par l’exposition de leurs œuvres graphiques et poèmes sur la Nature animale.

Nature animale

Extraits :

3A Présentation

Je suis née Personne hier je l’étais aussi

Je suis née dans un hôpital d’où l’on entendait le matin des infirmières et médecins qui réveillaient l’intégralité de Saint-Ouen

Je suis une malade je filme les gens je m’appelle la fille aux yeux bleus

Je suis née un matin de printemps sous la canicule

Je suis né au milieu des loups et des dragons

Je suis un grand guerrier mon nom est Jean Carré à peine 15 ans je prends tout mon temps et puis de temps en temps une lettre à mes parents

Elle est née quelque part elle a écouté, observé son métier c’est l’art Je suis Louise, enchantée

Je viens d’Anarchie et je provoque la haine

Je viens de France ou plutôt de Bretagne normal je m’appelle Gurvan

Je viens d’une contrée lointaine je m’appelle Sentinelle

Ici naquit une petite fille qui pendant sa vie ne fit que regarder des séries

qui pendant sa vie est élève et sera

Un jour je serai le plus grand joueur

Hier j’étais une enfant je le resterai toujours, assurément

La passion, rêver, voyager seront nos métiers.

Vu de mon porte-monnaie

Vu de mon porte-monnaie y’a rien Si j’te dis que je vois un billet tu saurais que je mens, Et puis pour voir une pièce, faut se pencher, franchement, Vu de mon porte-monnaie, y’a rien, ça fait mal à la tête.

Et puis mon banquier qui fait rien, Il est là , il attend, il prend l’air comme mon compte bancaire.

Vu de ma fenêtre, y’a vachement de passage, De gens plein de tune avec de belles bagnoles, Pendant que moi, je roule dans ma Punto.

Mais un jour aussi au lieu de la Punto Y’aura une Lambo et de la Lambo couleront des lingots.

Mattéo